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Nouvelles infections par l’HTLV diagnostiquées en Angleterre et Pays de Galles, 2002-2004
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Citation style for this article: . Nouvelles infections par l’HTLV diagnostiquées en Angleterre et Pays de Galles, 2002-2004. Euro Surveill. 2005;10(10):pii=569. https://doi.org/10.2807/esm.10.10.00569-fr
Abstract
Les rétrovirus humains (Human T cell lymphotropic viruses, HTLV) se transmettent par l’allaitement maternel, les relations sexuelles, les transfusions sanguines et l’utilisation de drogues injectables. Les HTLV sont endémiques dans les Caraïbes et dans certaines zones d’Afrique, du Japon et d’Amérique du Sud, avec des foyers isolés dans d’autres régions du monde. L’infection est chronique. Moins de 5% des personnes contaminées développent une des maladies liées au virus, mais celles-ci sont débilitantes et souvent mortelles. En Angleterre et au Pays de Galles, les déclarations microbiologiques et cliniques des nouveaux diagnostics de HTLV sont recueillis en routine, incluant les infections identifiées par le service du sang depuis l’introduction du dépistage de l’HTLV en août 2002. Entre 2002 et 2004, 273 personnes ont été confirmés positifs pour l’HTLV, dont 102 (37%) hommes et 169 femmes (le sexe n’était pas précisé pour deux cas). Au moment du diagnostic, l’âge médian était de 54 ans pour les hommes et 50 pour les femmes. Des rapports cliniques étaient disponibles pour 78% (212/273) des cas. Parmi ceux dont les données concernant l’appartenance ethnique étaient disponibles, 58% (116/199) étaient noirs d’origine caraïbe et 29% (57/199) blancs ; 87% (128/147) ont probablement été contaminés lors de relations hétérosexuelles ou par une transmission mère-enfant ; 45% (66/146) ont probablement été contaminés dans les Caraïbes et 40% (59/146) au Royaume-Uni.
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