-
Dons de sang en Allemagne en 2000-2002 : le risque de transmission virale et l’impact du dépistage génomique viral (DGV)
-
View Affiliations Hide AffiliationsCorrespondence:
-
View Citation Hide Citation
Citation style for this article: . Dons de sang en Allemagne en 2000-2002 : le risque de transmission virale et l’impact du dépistage génomique viral (DGV). Euro Surveill. 2005;10(2):pii=522. https://doi.org/10.2807/esm.10.02.00522-fr
- Previous Article
- Table of Contents
- Next Article
Abstract
En Allemagne, les dons de sang et de plasma sont recueillis par plusieurs organismes, notamment la Croix-Rouge allemande, les services de transfusion publics et hospitaliers, les centres de transfusion privés, les établissements commerciaux de dons de sang et les services de transfusion de l’armée. Chaque trimestre, les centres de transfusion doivent déclarer au Robert Koch Institute, les données concernant les marqueurs d’infection afin de disposer des données épidémiologiques précises et mises à jour. La prévalence et l’incidence des infections virales importantes sont faibles dans la population des donneurs de sang en Allemagne, avec une tendance à la baisse depuis 1997 pour les infections de l’hépatite C, que ce soit chez les donneurs connus ou les nouveaux donneurs. La mise en place du dépistage génomique viral (DGV) pour le virus de l’hépatite C (VHC), obligatoire depuis 1999, a considérablement amélioré la sécurité virale des produits sanguins. Pour le VIH, le DGV est devenu obligatoire en 2004, mais était utilisé avant cette date sur la base du volontarat dans la plupart des services de transfusion sanguine. Le bénéfice potentiel du DGV en minipool n’est pas évident dans le cas du virus de l’hépatite B (VHB) car les porteurs chroniques avec un taux viral très faible pourraient faire un don sans être identifiés. Le risque résiduel infectieux, durant la fenêtre sérologique, d’un don entrant dans un pool de sang peut être estimé par la formule mathématique suivante : taux d’incidence multiplié par le nombre de jours au cours desquels une infection peut être présente mais non décelable – soit la durée de la fenêtre sérologique. En 2001/2002, sans le DGV, le risque d’une infection non détectée était estimé à 1 pour 2 770 000 pour le VIH, 1 pour 670 000 pour le VHC et 1 pour 230 000 pour le VHB. Avec le DGV en minipool, ce risque est de 1 pour 5 540 000 pour le VIH, 1 pour 4 400 000 pour le VHC et 1 pour 620 000 pour le VHB. Ces résultats montrent l’intérêt du DGV pour la réduction du risque infectieux, déjà très faible, des dons de sang.
Full text loading...