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Evolution du risque transfusionnel de transmission des infections virales (VIH, VHC, VHB) entre 1992 and 2003 en France et impact du test de dépistage génomique viral
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Citation style for this article: . Evolution du risque transfusionnel de transmission des infections virales (VIH, VHC, VHB) entre 1992 and 2003 en France et impact du test de dépistage génomique viral. Euro Surveill. 2005;10(2):pii=519. https://doi.org/10.2807/esm.10.02.00519-fr
Abstract
La surveillance des tendances du risque résiduel de transmission d’infections virales par transfusion sanguine est importante pour évaluer les améliorations dans le domaine de la sécurité des produits sanguins et adapter les politiques de réduction des risques. Ces tendances ont été étudiées en France sur quatre périodes de trois ans (1992-1994, 1995-1997, 1998-2000 et 2001-2003). Les estimations pour 2001-2003 ont été comparées aux résultats du dépistage génomique viral (DGV) pour le VIH-1 et le VHC réalisés, en juillet 2001, sur tous les dons de sang. Du fait de l’amélioration du recrutement et de la sélection des donneurs, des progrès en matière de réactifs de dépistage, et des mesures de prévention pour le contrôle des infections, les risques résiduels pour le VIH, le VHC et le VHB ont connu une baisse très importante entre 1992 et 2003. A l’heure actuelle, le risque résiduel est extrêmement faible; entre 2001-2003, il était estimé à 1 pour 3,15 millions de dons pour le VIH, 1 pour 10 millions pour le VHC, et 1 pour 640 000 pour le VHB. Sur les 6,14 millions de dons analysés par DGV entre juillet 2001 et décembre 2003, deux dons positifs pour le VIH et 3 positifs pour le VHC ont pu être éliminés, soit un gain de 1 pour 3,07 millions pour le HIV et de 1 pour 2,05 millions pour le VHC. Ces résultats montrent aussi bien l’intérêt limité du DGV que son faible rapport coût-efficacité.
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