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Tatouage et piercing – le besoin de normes européennes
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Citation style for this article: . Tatouage et piercing – le besoin de normes européennes. Euro Surveill. 2006;11(1):pii=589. https://doi.org/10.2807/esm.11.01.00589-fr
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Abstract
Comme à Amsterdam [1], la survenue, en 1978, d’une épidémie d’hépatite B due à un tatoueur a poussé à émettre des recommandations d’hygiène concernant les tatouages au Royaume-Uni. Trente cas primaires et trois cas secondaires avaient été identifiés lors de cette épidémie [2]. Les recommandations pour un tatouage hygiénique ont rapidement suivi, et globalement, ont été accueillies avec enthousiasme par les tatoueurs. Elles ont été étendues en 1982 à l’acupuncture, au piercing d’oreille et à l’épilation par électrolyse. Au même moment étaient votées les lois concernant le contrôle de l’hygiène des personnels qui réalisent ces pratiques {Local Government Miscellaneous Provisions Act 1982 [modifié en 2003] et le Greater London Council [General Powers] Act 1982}. Le piercing corporel n’était pas très répandu à cette époque, même s’il était sans nul doute pratiqué, mais parfois secrètement ; ce n’était pas encore une pratique aussi populaire et répandue qu’à présent. D’autres recommandations ont été émises par la suite pour les thérapies esthétiques, l’hygiène dans la coiffure et la micropigmentation.
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