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Patients hospitalisés dans des unités d’isolement pour suspicion de SRAS au cours de l’épidémie de SRAS : l’expérience française
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Citation style for this article: . Patients hospitalisés dans des unités d’isolement pour suspicion de SRAS au cours de l’épidémie de SRAS : l’expérience française. Euro Surveill. 2005;10(3):pii=524. https://doi.org/10.2807/esm.10.03.00524-fr
Abstract
Au cours de l’épidémie de SRAS, et conformément aux recommandations de l’OMS, des tests ont été réalisés chez de nombreux patients en France et aucun n’était atteint de la maladie. En mai 2003, au début de l’épidémie, une étude rétrospective a été menée pour décrire les patients suspectés d’être infectés par le SRAS et hospitalisés en France. Afin d’évaluer la stratégie de dépistage, ces patients ont été comparés aux cas de SRAS documentés. Au total, 117 patients ont été inclus dans l’étude. Seuls 3,4% d’entre eux avaient été en contact proche avec un patient infecté, mais 73,5% venaient d’une région touchée par l’épidémie. Au moment de leur admission à l’hôpital, 67,5% présentaient de la fièvre et des symptômes respiratoires, et 49,6% avaient de la fièvre et des symptômes non spécifiques. Les symptômes cliniques significativement plus fréquents chez les patients atteints de SRAS sont de la fièvre, des myalgies, des dyspnées, et des nausées ou des vomissements. Les diagnostics les plus courants étaient une fièvre présumée virale et une infection des voies respiratoires. Les signes cliniques ne permettent pas de faire la distinction avec un stade précoce de SRAS, confirmant ainsi l'utilité des définitions de cas de l'OMS dans la décision d'isolement, afin d'éviter la transmission de la maladie.
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