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Hépatite et VIH dans les prisons d’Irlande du Nord : une étude croisée
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Citation style for this article: . Hépatite et VIH dans les prisons d’Irlande du Nord : une étude croisée. Euro Surveill. 2007;12(1):pii=674. https://doi.org/10.2807/esm.12.01.00674-fr
Abstract
Une étude a été conduite dans les prisons d’Irlande du Nord (IN) afin (i) de déterminer la prévalence des virus transmissibles par le sang parmi les codétenus, et (ii) d’évaluer l’étendue des comportements à risques auto-déclarés. Les trois prisons d’IN ont été incluses dans l’étude. Les variables utilisés étaient (i) les anticorps anti-VHC, l’antigène VHB, et VIH, et (ii) les comportements à risques auto-déclarés. Cinq prisonniers (0,75%) présentaient une sérologie positive pour le VHB, sept (1,1%) pour le VHC et aucun pour le VIH. Onze pour cent ont déclaré avoir utilisé des drogues injectables. Parmi eux, 20% ont commencé en prison et 12% ont partagé le matériel d’injection en prison. Deux pour cent étaient vaccinés contre le VHB. Les drogues injectables étaient associées à l’infection par le VHC (ratio de prévalence ajusté=5,2 ; 95% IC 0,9-16) et le VHB (ratio de prévalence ajusté=4,1; 95% IC 0,7-23). La faible prévalence des virus transmissibles par le sang dans les prisons d’IN ne correspond pas aux résultats des études menées dans d’autres pays, reflétant probablement la situation sociopolitique unique de l’Irlande du Nord. Des pratiques à haut risque existent, en dépit de la conscience des risques de transmission des virus dans les prisons. La prévention des comportements à risque et de la transmission des infections dans les prisons est un défi pour les services sanitaires du Royaume-Uni.
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