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Diagnostics des infections sexuellement transmissibles non virales en Lituanie et recommandations internationales
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Citation style for this article: . Diagnostics des infections sexuellement transmissibles non virales en Lituanie et recommandations internationales. Euro Surveill. 2006;11(7):pii=638. https://doi.org/10.2807/esm.11.07.00638-fr
Abstract
L’objectif de cette étude, menée en Lituanie de septembre 2002 à décembre 2003, est d’évaluer le choix, la qualité et la disponibilité des laboratoires de diagnostics des infections sexuellement transmissibles (IST) non virales , c.a.d. C. trachomatis, N. gonorrhoeae, T. vaginalis et T. pallidum. Les données de surveillance décrivant l’organisation et les caractéristiques des services de diagnostics des IST non virales en Lituanie ont été recueillies au moyen d’un questionnaire, puis de visites sur site. Les recommandations internationales basées sur des évidences concernant le diagnostic d’IST non virales ont été utilisées pour évaluer la qualité des diagnostics d’IST. Il existait 171 établissements possédant des services de diagnostic des IST non virales pour les 3,5 millions d’habitants de la Lituanie. Cependant, seuls 6% (n=9) des répondants (n=153) ont pu fournir un diagnostic de confirmation, en accord avec les recommandations internationales, pour l’ensemble des IST non virales importantes en Lituanie, soit C. trachomatis, N. gonorrhoeae, T. pallidum, et T. vaginalis. De plus, l’accès à ces services était très variable d’une province à l’autre. Parmi les répondants, plusieurs avaient très peu de prélèvements à analyser chaque année, et globalement, le nombre de prélèvements était très faible, en particulier pour le diagnostic de C. trachomatis . En Lituanie, il est essentiel d’optimiser le diagnostic des IST non virales ainsi que la surveillance épidémiologique et la gestion de ces infections. Une solution pourrait être de diminuer le nombre de laboratoires, permettant ainsi d’optimiser les diagnostics d’IST, selon les recommandations internationales dans les laboratoires restants, de les standardiser et d’en assurer la qualité grâce à des contrôles de qualité systématiques internes et externes. De plus, il est vivement recommandé de mettre en place des réseaux nationaux de laboratoires et des centres nationaux de référence pour les IST non virales.
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