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L’exhaustivité de la déclaration du paludisme aux Pays-Bas entre 1995 et 2003 évaluée par la méthode de capture-recapture
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Citation style for this article: . L’exhaustivité de la déclaration du paludisme aux Pays-Bas entre 1995 et 2003 évaluée par la méthode de capture-recapture. Euro Surveill. 2005;10(10):pii=570. https://doi.org/10.2807/esm.10.10.00570-fr
Abstract
En 1999 aux Pays-Bas, du fait de la nouvelle la loi sur les maladies infectieuses, l’obligation de déclarer le paludisme a été transférée des médecins aux laboratoires. Afin de mesurer l’impact de ce changement, une évaluation de l’exhaustivité de la notification du paludisme aux Pays-Bas entre 1995 et 2003 a été réalisée. Elle a été calculée par rapport aux données des laboratoires sentinelle et des hospitalisations. Le nombre total de cas a été estimé par la méthode de capture-recapture (CRM), afin d’évaluer l’exhaustivité par rapport à cette valeur. L’exhaustivité de la déclaration par rapport aux données sentinelle était de 18,2 % (95% IC de 15,7-20,7) de 1995-1998 et de 56,4 % (95% IC de 47,0-65,8) pour 2000-2003. Elle était de 35,1% pour la période 1995-2003 comparée aux données de déclaration hospitalière. Le nombre de cas estimé de malaria entre 1995 et 1998 était de 3123 (95% IC de 2796-3449) et s’élevait à 5043 (95% IC de 4343-5742) entre 2000 et 2003. Par rapport à ces chiffres, l’exhaustivité de la déclaration est passée de 35,5 % (95% IC de 32,1-39,7) en 1995-1998 à 36,1 % (95% IC de 31,7-41,9) pour la période 2000-2003. Avec le système de notification basé sur les laboratoires, le nombre absolu de déclarations de paludisme a augmenté de façon significative, alors que l’exhaustivité restait stable par rapport aux données d’hospitalisations. L’augmentation des cas estimés de paludisme peut être biaisée car les conditions requises pour la méthode de capture-recapture n’ont pas été suffisamment respectées pendant la période de l’étude.
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