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Risque résiduel de transmission d’infections virales par transfusion sanguine en Espagne, 1997-2002, et impact du dépistage génomique viral
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Citation style for this article: . Risque résiduel de transmission d’infections virales par transfusion sanguine en Espagne, 1997-2002, et impact du dépistage génomique viral. Euro Surveill. 2005;10(2):pii=521. https://doi.org/10.2807/esm.10.02.00521-fr
Abstract
L’estimation du risque de transmission d’infections virales par transfusion sanguine est essentiel pour évaluer la sécurité des dons de sang et l’impact des nouveaux tests de dépistage. En Espagne, les taux d’incidence de séroconversion et le risque résiduel pour le VHB, le VIH et le VHC ont été calculés chez les donneurs de sang connus, dans 22 centres de transfusion entre 1997 et 1999, et dans sept centres entre 2000 et 2002. Le risque résiduel entre 1997 et 1999 a été estimé à 18,67 par million de dons pour le VHB, 2,49 pour le VIH et 10,96 pour le VHC. Pour la période 2000-2002, le risque résiduel par million de dons a été estimé à 9,78 pour le VHB, 2,48 pour le VIH et 3,94 pour le VHC. Entre 1999 et 2003, près de 3,4 millions de dons ont été analysés par dépistage génomique viral, principalement par pools de 44 dons, dans 12 des 22 centres espagnols de transfusion sanguine participant à l’étude. Huit dons négatifs pour le VHC et positifs pour le ARN-VHC ont été trouvés, soit un gain approximatif de 1/420 000, contre un gain attendu de 1/240 000 d’après les données de 1995-1997. En Espagne, la mise en place du dépistage génomique viral a permis de réduire le risque résiduel de transmission d’infections virales par transfusion sanguine.
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