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Sécurité transfusionnelle et dépistage génomique viral en Europe
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Citation style for this article: . Sécurité transfusionnelle et dépistage génomique viral en Europe. Euro Surveill. 2005;10(2):pii=516. https://doi.org/10.2807/esm.10.02.00516-fr
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Abstract
Au cours des vingt dernières années, une série de mesures spécifiques ou non spécifiques ont été introduites dans le dépistage des dons de sang pour réduire le risque résiduel de transmission d’infections virales. La dernière technique en date, le dépistage génomique viral (DGV), a été introduite par l’industrie européenne du plasma en 1995 puis étendue aux dons de sang dans plusieurs pays européens et non-européens. L’introduction du DGV répondait au besoin de renforcer la sécurité sanitaire de la réserve de sang, permettant la détection d’infections virales aiguës au cours de la fenêtre silencieuse, lesquelles ne sont pas détectées par les méthodes sérologiques. Une évaluation des risques résiduels de transmission d’infections virales est essentielle pour estimer l’impact de ce nouveau procédé de dépistage sur la sécurité sanitaire de la réserve de sang. Dans ce numéro d’Eurosurveillance, six pays européens (la France, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, la Suisse et le Royaume-Uni) ayant adopté récemment le DGV décrivent leur expérience et le résultat de l’évaluation des risques résiduels transfusionnels [1-6].
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