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Résistance aux antibiotiques d'isolats de Salmonella enterica issus de cas de salmonellose humaine en Europe en 2000 : résultats d'une surveillance multicentrique internationale
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Citation style for this article: . Résistance aux antibiotiques d'isolats de Salmonella enterica issus de cas de salmonellose humaine en Europe en 2000 : résultats d'une surveillance multicentrique internationale. Euro Surveill. 2003;8(2):pii=400. https://doi.org/10.2807/esm.08.02.00400-fr
Abstract
En 2000, le réseau Enter-net a collecté les résultats d'antibiogrammes pour des isolats issus de plus de 27 000 cas de salmonellose humaine, répartis dans dix pays européens. Près de 40% étaient résistants à un antibiotique au moins, 18% étaient multirésistants. La résistance à l'ampicilline, à la streptomycine, aux sulphonamides et aux tétracyclines était fréquente, avec plus de 20 % de résistance à au moins un de ces antibiotiques. La résistance clinique à la ciprofloxacine était rare, avec seulement 0,5% de résistance (CMI >1,0 mg/l). La résistance à l'acide nalidixique couplée à une sensibilité réduite de la ciprofloxacine (CMI 0,25-1,0 mg/l) était plus fréquente, présente chez 14% des isolats. La résistance aux céphalosporines de troisième génération était rare, avec un taux de résistance de 0,6% seulement à la céfotaxime. Dans tous les pays, le taux de multirésistance était le plus élevé chez Salmonella enterica Typhimurium, avec 51% d'isolats multirésistants au total. En Angleterre et au Pays de Galles, la multirésistance était également prévalente chez S. Virchow et S. Hadar, alors que dans d'autres pays elle était courante pour les sérotypes tels que S. Blockley.
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